- Résultats des ACXC 2016 :5eplace, 34:12.8
- Ancienne de l’Université Georgia State
- Diététiste professionnelle
- Bronze –Jeux panaméricains 2015 (marathon)
- 2014 – Championne canadienne du 10 km, demi-marathon et cross-country
À l’approche des #ACXC2018
Ta course la plus mémorable en Championnats canadiens de cross-country (où, quand et contre qui)?
Ce serait en 2014 sur le parcours de Jericho à Vancouver, où je me sentais en excellente forme tout au long de la course, et surtout dans le passage vers la fin qui était très exigeant et boueux. Le peloton avait beaucoup de profondeur avec Natasha Wodak, Rachel Cliff, Jessica O’Connell et plusieurs autres, et plusieurs coureuses avaient fait du travail de longue haleine dans cette discipline et revenaient faire du cross-country chaque année au niveau senior depuis plusieurs années. J'ai eu une occasion spéciale de gagner cette année-là, ce qui n'est jamais facile. Je donne TOUT le crédit à mes consœurs athlètes, parce que le cross-country peut être très dur, non seulement en raison des conditions et du parcours, mais aussi parce que ça arrive à la fin de l'année, quand bien des athlètes font de la course depuis plusieurs mois.
Disons que tu puisses avoir le repas parfait la veille du ACXC 2018. De quoi serait-il composé?
Ce serait du saumon ou de la poitrine de poulet avec des patates douces et/ou du riz avec une petite portion de légumes pour garder le contenu en fibres assez bas. Quelque chose de simple comme une salade avec des tomates, du concombre et des radis, ça fonctionnerait bien aussi, J'essaie d'ingérer autant de protéines que d'habitude, d'augmenter la quantité de glucides la journée avant et de réduire les fibres. Un 10 km ne nécessite pas une surcharge glucidique, mais ça reste notre source la plus importante de carburant en vue de la compétition donc il est très important de manger beaucoup la journée d'avant et le matin de la course.
Derrière, devant ou au milieu du peloton?
Disons y aller AVEC le peloton. En cross-country, il peut y avoir beaucoup d'avantages à s'accrocher au train étant donné que les conditions peuvent représenter un défi. Pousser toute seule peut te rendre vulnérable, comme c'est arrivé quand j'ai été deuxième en 2015. Natasha Wodak a une vitesse incroyable et elle m'a dépassée en coup de vent dans les 200 derniers mètres – elle était super méritante d'y arriver. Son approche a été plus intelligente que la mienne cette journée-là. Le 10 km, pour moi qui cours des marathons, ce n'est pas si long et ça passe vraiment vite, alors tu veux rester avec le peloton si tu te sens bien cette journée-là.
Je ne peux pas courir sans __________...
Je ne peux pas courir sans… penser à quel point je suis chanceuse d'être en santé et de pouvoir me déplacer dans l'espace comme ça. En 2017, j'ai eu de graves blessures aux os alors que j'ai dû composer avec le RED-S, et ça prend du temps à bien gérer avec la composition du corps, alors je ne peux pas courir sans penser à quel point c'est une sensation formidable de pouvoir faire ça – courir en santé et se mettre au défi.
Des conseils pour les plus jeunes coureurs en cross-country qui disputent la compétition en fin de semaine?
Je leur dirais de savourer le moment, d'avoir du plaisir et d'accepter avec plaisir le défi. Ce sera probablement boueux, enneigé et venteux, et c'est formidable. Ce genre d'expérience, c'est quelque chose que tu pourras partager avec d'autres coureurs pour le reste de ta vie. Certains d'entre nous avons couru aux championnats nationaux de cross-country et nous continuons de revenir parce que nous adorons ça. AC nous a donné beaucoup de soutien au fil des ans et courir aux Championnats canadiens de cross-country est une manière de redonner et de les appuyer. En fin de compte, continuez de vous présenter et de travailler fort et, avec le temps, vous aurez droit à de remarquables opportunités.
Apprenez à mieux connaître Rachel…
Si tu pouvais courir avec la personne de ton choix, morte ou vivante, de qui s'agirait-il et pourquoi?
Je ferais une course d'entraînement avec tous mes amis et partenaires d'entraînement qui, au fil des ans, m'ont amenée à persévérer dans ce sport. Ce sont eux qui font en sorte que ça continue d'être amusant et intéressant. Que ce soient mes coéquipiers et coéquipières de l'école secondaire Barrie Innisdale, du Club d'athlétisme South Simcoe Dufferin ou à l’Université Georgia State, ou encore tous mes potes de course à Toronto, Guelph et des équipes nationales… Vous savez qui vous êtes, nous avons sué pas mal de capital d'amitié ensemble!
Si tu étais sur une île déserte et que tu pouvais choisir une personne pour te tenir compagnie, de qui s'agirait-il, et pourquoi?
C'est difficile d'en choisir juste une, mais je dirais Superwoman pour qu'elle vole dans les airs et me ramène sur le continent.
Si tu pouvais faire de n'importe quelle activité une discipline olympique, dans laquelle aurais-tu de bonnes chances de remporter une médaille?
Faisons de mémoriser les paroles de chansons un sport olympique. J'ai des habiletés poussées là-dedans, haha!
Quels sont le meilleur et le pire conseil que tu aies jamais reçu?
Le meilleur conseil, c'est mon père, un Irlandais, qui m'a dit, 'Droite-gauche, droite-gauche'. Ce n'est pas plus compliqué que ça, vraiment. Il s'agit de continuer à mettre un pied devant l'autre. On ne m'a jamais donné de mauvais conseils de façon spécifique, mais peut-être que les repas d'avant-course au Mandarin à l'époque, ce n'était pas la meilleure idée d'y aller avec un buffet à volonté. Maintenant que je suis une diététicienne professionnelle, je sais évidemment que ce n'est pas l'idéal.
Dis-nous quelque chose d'intéressant sur toi que la plupart des gens ne savent pas à ton sujet?
J'ai commencé un nouvel emploi. Le 13 novembre, j'ai commencé à travailler comme diététicienne certifiée au Health & Performance Centre à l'Université de Guelph. Bien que je vais assurément continuer d'essayer d'atteindre mes propres objectifs de performance, surtout dans le marathon, parce que c'est fréquent de nous voir travailler et courir à un niveau compétitif en même temps, j'adore le fait que je suis en mesure de redonner un peu de mon expérience et de mon vécu à mes clients dans les domaines de l'athlétisme, de la santé et du bien-être, surtout que nous pouvons partager notre savoir avec des gens qui se trouvent loin grâce à la technologie. Je veux aider mes clients à performer à leur mieux à l'aide d'approches en nutrition qui se marient bien à leur préparation à l'entraînement.
Joignez-vous à nous à Kingston, le samedi 24 novembre, pour suivre Rachel dans sa quête du titre national aux Championnats canadiens de cross-country 2018 ou regardez AthleticsCanada.tv si vous ne pouvez pas être présents en personne.
