Q et R avec Matt Hughes – Championnat canadien 2016 de cross-country

Le Championnat canadien 2016 de cross-country a lieu le 26 novembre à Kingston, en Ontario. Nous dresserons un portrait de quelques compétiteurs de haut niveau avant l’événement.  Le Championnat canadien de cross-country sert de championnat national pour les athlètes des catégories jeunesse, juniors, seniors et vétérans.  L’événement sert aussi de compétition de sélection pour le Championnat du monde de cross-country 2017 de l’IAAF et pour le Championnat NACAC 2017 de cross-country.  Pour obtenir d’autres renseignements et pour vous inscrire, veuillez consulter : https://athletics.ca/fr/championnat/championnat-canadien-de-cross-country/

Matt Hughes, d’Oshawa, Ont., est le détenteur du record canadien du 3000 mètres steeple.  Il a établi le record de 8:11,64 lorsqu’il a terminé sixième au Championnat du monde 2013 de l’IAAF.  En plus d’avoir gagné l’or des Jeux panaméricains de 2015, Matt a représenté le Canada l’été dernier aux Jeux olympiques de Rio, où il a terminé dixième. 

AC : Vous avez eu du succès sur la piste et les parcours de cross-country.  Où s’est déroulé votre première course de cross-country et quel souvenir en gardez-vous?

MH : Je suis presque sûr que ma première course de cross-country est survenue en quatrième année.  Bien que je n’aie pas pris la course au sérieux avant l’école secondaire, j’ai toujours couru le cross-country à l’école primaire.  Je me rappelle que j’étais très excité pour ces deux courses.  Au Kenya (Championnat du monde de cross-country de l’IAAF), en 2007, ce fut plutôt une expérience de survie.  En 2008, avant l’Écosse, c’était ma première année dans la NCAA et je crois que je n’ai pas eu le bon entraînement en préparation, puisque je m’entraînais pour la piste en même temps.  Ces deux courses ont servi de signaux d’alarme.  Je devais m’entraîner beaucoup plus fort pour être capable de rivaliser avec les meilleurs au monde. 

AC : Qu’aimez-vous le plus du cross-country? 

MH : Ce que j’aime le plus du cross-country est que, contrairement à la piste, les temps de passage et le rythme ne comptent pas vraiment.  C’est plutôt une bataille avec les autres compétiteurs et le parcours.  Bien que mon entraînement ne serait pas différent, que je cours au championnat national ou non, le cross-country sert à améliorer la force, ce qui s’avérera utile sur la piste.  J’éprouve beaucoup de plaisir à concourir aux championnats nationaux. 

AC : En plus d’être le détenteur du record canadien, vous étiez aussi de la finale du steeple l‘été dernier à Rio.  Que fut 2016 pour vous?  Quelles leçons avez-vous tiré des dernières années et que vous mettrez en pratique dorénavant? 

MH : « Épuisant sur le plan émotif » est la description qui me vient en tête.  Je n’ai jamais pris pour acquis que je serais de l’équipe canadienne.  Je savais que j’avais de bonnes chances, mais dans ce sport, tout peut arriver, et tout est arrivé.  J’ai changé de groupe d’entraînement l’année des Jeux, ce qui n’est pas la chose la plus conventionnelle.  Cependant, je savais que, si je continuais à m’entraîner intelligemment, à travailler fort et à ravaler ma fierté, je me donnerais la meilleure chance possible d’aller à Rio.  Juste avant les Jeux, je me suis blessé légèrement, ce qui m’a empêché de m’entraîner et de courir pendant deux semaines, affectant grandement ma performance à Rio.  Outre les excuses, je ne l’avais pas le jour de la course.  À ce niveau, vous devez vous présenter prêt à lutter ou vous vous retrouverez à l’arrière.  Cette année, j’ai appris à ne rien prendre pour acquis et à toujours être prêt au pire. 

AC : L’an dernier, vous avez déménagé à Portland, en Oregon, pour vous joindre au Bowerman Track Club (BTC) de Jerry Schumacher.  Comment s’est passé la transition? 

MH : La transition s’est déroulée toute en douceur, et tout le monde dans le groupe m’a bien accueilli.  BTC ressemble à une famille et tout le monde est très coopératif.  Au niveau de l’entraînement, ce fut tout un ajustement.  Il fut très difficile de m’habituer aux sessions au début, et cela a pris un certain temps à m’y faire.  J’ai réalisé que j’étais devenu très mou mentalement, m’entraînant par moi-même au cours des trois, quatre dernières années.  J’ai eu de la misère à me pousser hors de ma zone de confort au début, et j’ai réappris à travailler dur de nouveau.  Du côté des hommes, le groupe est composé d’athlètes très rapide, talentueux et travaillant fort.  Ce sont : Dan Huling, Andrew Bumbalough, Chris Derrick, Elliot Heath, Evan Jager, German Fernandez, Lopez Lomong, Mohammed Ahmed, Ryan Hill et Woody Kincaid.

AC : À quoi avez-vous le plus hâte pour la course de Kingston?  Y a-t-il des compétiteurs contre lesquels vous appréciez particulièrement lutter dans la boue et les côtes? 

MH : J’ai surtout hâte de me retrouver avec quelques-uns des meilleurs gars au Canada.  Ça fait un bout de temps que je n’ai pas couru une épreuve de cross-country.  J’espère que ce sera un bon test pour voir où en est ma condition physique.  Je n’ai pas encore regardé les inscriptions, mais j’ai vu que Ross (Proudfoot), Luc (Bruchet), et Charles (Philibert-Thiboutot) étaient de la partie.  Ces gars sont toujours difficiles à battre, et j’imagine qu’ils essaieront aussi de gagner la course.  De plus, je suis sûr qu’il y a plusieurs universitaires qui reviennent du Championnat U-Sports et qui sont prêts à jouer du coude à l’avant. 

AC : Après une pause suite à la saison en plein air, quels sont vos buts pour le Championnat canadien de cross-country? 

MH : Eh bien, gagner serait formidable… HA!  Honnêtement, je ne sais pas vraiment où en est ma condition physique, et je n’ai pas travailler spécifiquement pour le cross-country cet automne.  Je veux seulement être compétitif et avoir du plaisir.  Les deux derniers mois, j’ai surtout mis l’accent sur un entraînement axé sur la santé et à continuer à travailler sur ma force.  J’ai décidé de courir au championnat car c’était prêt de la maison (et ainsi voir ma famille), et que ce serait un bon test pour voir où j’en suis après deux mois de travail de base.  Je crois que c’est bon pour les athlètes de haut niveau de concourir le plus souvent possible chez eux, ça aide à la croissance du sport et c’est divertissant pour les spectateurs, du moins je l’espère. 

AC : Qui était les athlètes qui vous inspirait lorsque vous étiez plus jeune? 

MH : Craig Mottram était un coureur que j’admirais.  Il n’avait jamais peur de la compétition et courait toujours pour gagner. 

AC : Avez-vous des conseils concernant l’entraînement et la compétition pour les coureurs des catégories jeunesse et junior qui désirent passer à la compétition de haut niveau?   

MH : N’ayez pas peur de vous tester pendant la course, essayez différentes tactiques de course.  Poussez-vous hors de votre zone de confort autant que possible, à l’entraînement et en compétition.  Si vous ne quittez jamais votre zone de confort, vous ne serez jamais compétitif. 

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